Vous écrivez :
Je dis simplement que ce que Pie IX a trouvé, à juste titre, dans ces conciles, n'avaient pas toujours frappé tous les Papes ayant pourtant régné après lesdits conciles.
Notez bien (mais j'espère ici enfoncer une porte ouverte) que ce qui nous concerne - dans le cas d'espèce - n'est pas la position desdits papes comme docteur privé, mais leur enseignement comme papes.
En quoi les papes antérieurs au concile Vatican I auraient-t-ils enseigné autre chose que ledit concile au sujet de l'infaillibilité pontificale ?
Lors même qu'il y avait long feu que les universités romaines enseignaient l'infaillibilité pontificale comme doctrine commune.
Au passage, je vous signale que la définition dogmatique de l'infaillibilité pontificale (1870) a pour auteur non pas le pape Pie IX et lui seul, mais le corps épiscopal uni au pape. Bien sûr, le corps épiscopal sans le pape n'est pas l'autorité suprême dans l'Eglise et ne peut exercer le pouvoir déclaratif infaillible. Il ne participe de l'autorité suprême (et de l'infaillibilité) qu'avec la sanction (décisive) du pape.
Cette précision est importante. Il ne pouvait être question - pour des raisons de crédibilité - de faire définir l'infaillibilité du pape s'exprimant seul par une définition qui aurait eu seulement le pape pour auteur.
Concernant le dernier livre du Père Sesboüé, je ne l'ai certes pas (encore) lu, mais je vais essayer de le faire. Quoi qu'il en soit, je maintiens que sa méthode ordinaire est captieuse. Et je connais quelque peu ses idées sur la question du magistère, car le chapitre XI de l'ouvrage
Hors de l'Eglise pas de salut (que j'ai lu) y est en bonne part consacré. Et c'est déjà passablement gratiné...
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