Moi ce que je constate c'est votre absence de toute argumentation par N.M. 2013-10-24 10:58:06 |
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Maître, croyez-vous vraiment que l'on puisse invoquer le "sensus fidei" contre le magistère ? Bien sûr que non. Il n'y a de "sensu fidei" possible que dans la mouvance du magistère : dans la soumission au magistère.
Vous feignez de trouver mes explications "laborieuses" et "alambiquées", là où je prends le temps de vous citer des autorités incontestées et de faire un minimum de paraphrase face à votre personne qui, comme tant d'autres, êtes à peu près complètement ignorante en ces matière. D'une ignorance crasse dès lors que vous entendez vous exprimer là-dessus. Et avec un aplomb inversement proportionnel à l'état de vos connaissances réelles.
Mais je peux faire beaucoup plus court et comme vous, ponctuant mon propos de "point barre". Sauf qu'il s'agit ici d'un forum de discussion où l'on essaie d'apporter des arguments. Vous n'en apportez aucun. Vous n'étayez sérieusement aucune de vos affirmations. Dont acte. Et j'ajouterais : "point barre".
Par ailleurs, je vous ai déjà répondu (mais à quoi bon : vous ne lisez rien) que la question "Vatican II est-il infaillible ?" n'a pas de sens, étant donné qu'aucun document du magistère n'est infaillible de A à Z et en chacune de ses phrases.
Aussi, je me répète (du moins à l'intention des lecteurs dotés d'un minimum d'honnêteté intellectuelle) :
Face à un document du magistère - quel qu'il soit - la question n'est pas de savoir s'il est infaillible, mais si ledit document a été l'occasion d'un acte infaillible. Nuance de taille.
Ainsi, personne ne soutient que toutes les phrases de l'encyclique Quanta Cura sont autant d'enseignements infaillibles. En revanche, la fameuse condamnation de la liberté de conscience et de culte relève manifestement des fameuses "quatre conditions".
Et il en va ainsi de tous les actes magistériels : il faut - pour chacun - examiner si ledit document a été l'occasion d'un acte infaillible.
Etant donné que Paul VI et ses successeurs enseignent avec les membres du corps épiscopal que le droit à ne pas être empêché de pratiquer publiquement sa religion est un droit de la personne humaine fondé sur la Révélation, et dans la mesure où ce même droit (ou prétendu droit) a bien été infailliblement condamné par les papes Grégoire XVI et Pie IX, je ne vois en effet pas d'autres solutions (dans les circonstances présentes) que le "sédéprivatisme".
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