Cher Meneau,
Autant que je sache on ne définit pas "le sujet du magistère ordinaire et universel comme étant l'Eglise enseignante, à savoir le pape et la "sanior pars" de l'épiscopat unie à lui". Au contraire le sujet du magistère ordinaire et universel est "le corps enseignant ordinaire de toute l’Église dispersée dans l’univers" (Denz. 1683), c'est à dire, manifestement, le pape avec tous les évêques en communion avec le Saint-Siège sans exception.
Lorsque Mgr d’Avanzo, au nom de la Députation de la foi dit, "Or la partie la plus saine des évêques, dit Noël Alexandre, non suspect, est toujours censée être celle qui adhère au pape," il ne consent pas à cette définition du sujet du magistère. Au contraire, son but est d'argumenter que même à suivre une définition gallicane on finit avec le même résultat, car Noël Alexandre lui-même définit la "sanior pars" comme étant celle qui adhère à Rome.
Sur ce sujet je vous recommande un article de la Dublin Review, juillet-octobre 1870: "The Council - constitutio dogmatica de Fide Catholica". Il se trouve ici sur Google Books et aussi sans doute sur archive.org . L'article s'étend de la page 186 à la page 207 mais la note de la page 198 est particulièrement à propos.
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