Ces conceptions, celles développées par le père de Lubac, mais il n'est pas le seul, tendent à faciliter un déplacement de l'horizon ecclésial chrétien du Ciel vers la Terre. Elles sont au coeur du malaise actuel de l'Eglise, de son "humanisme" et de sa transformation en une sorte d'ONG qui accompagne le discours politiquement correct dans les pays occidentaux.
Selon les dires de celui qui était encore le cardinal Ratzinger, des textes comme "Gaudium et Spes" ou même "Lumen Gentium" (je n'ai plus la référence ; peut-être dans ses "souvenirs" ou les "entretiens sur la foi") on a voulu, avec Vatican II, pour des raisons pastorales, effacer la séparation formelle de la nature et de la grâce et cela pour greffer le christianisme sur un certain humanisme plus en phase avec la culture moderne.
Cet humanisme est finalement assez proche de celui de certaines obédiences maçonniques.
"Le comble de l’équivoque date de 1996. Cette année là, le Grand Orient d’Italie voulut attribuer à Jean-Paul II le prix "Galileo Galilei", soit la plus haute distinction de la maçonnerie italienne à l’endroit des non maçons.
« Notre intention, expliquait le Grand Maître de ladite Loge, est de rendre hommage à un homme qui, à la différence de ses prédécesseurs, s’est montré d’une grande ouverture intellectuelle en réhabilitant Galilée, en promouvant une analyse critique de l’Inquisition, un homme qui en un mot s’est battu en faveur de la tolérance et du dialogue entre toutes les religions, ainsi que le rappelle le sommet historique de la réunion interreligieuse d’Assise » (Corriere della Sera du 22/12/1996, p. 14)."
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