Le sermon est en effet adressé au peuple, et change tout le temps, personne ne souhaite le proclamer en latin ou en slavon. Mais je trouve incomplet, incohérent, de vernaculariser l’évangile sans vernaculariser aussi l’épître, le graduel ou l’introït qui sont aussi constitués d’extraits de l’Écriture sainte et sanctifient les fidèles.
Et j’espère bien que le peuple, comme vous dites, comprends le reste de la liturgie auquel il participe et ne se contente pas de l’Évangile et du sermon.
Si d’ailleurs la lecture de l’Évangile n’était adressée qu’au peuple, uniquement pour l’édification du peuple, le prêtre n’aurait pas à le lire quand il célèbre seul en l’absence du peuple. C’est bien une preuve de la différence de fonction liturgique entre l’Évangile et le sermon.
Soit on vernacularise (au moins) tout le propre, soit on ne vernacularise que le sermon, si on veut être logique.
Ou pensez-vous que tout ce qui n’est pas l’Évangile n’a pas à être compris du peuple ? La liturgie n’est pas une gnose !
Néanmoins je ne pense pas illégitime d’autoriser la liturgie en langue vernaculaire, même si je préfère celle chantée en latin pour diverses raisons.
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