En relevant ceci dans vos lignes :
la situation que nous vivons actuellement est de toute façon inédite
l'Eglise n'y peut pas grand chose, si ce n'est retrouver ses propres racines spirituelles.
une grande partie des "tradis" qui considèrent que le rite de Saint Pie V est parfait,
ce point de vue ne résiste pas à une analyse historico-critique
Cette disposition d'esprit empêche de faire la part des choses, de hiérarchiser et de prioriser, et surtout rend aveugle sur les défauts éventuels et du coup empêche toute amélioration, ce qui est gravissime du point de vue de la foi
Dans 50 ans cette génération mortifère qui a tout détruit aura disparu et ne constituera plus un obstacle
les Papes et les Pères conciliaires ont jugé bon lors du dernier Concile de réformer la liturgie
Si l'Eglise vous demande un jour de renoncer aux prières en bas de l'autel, et bien vous y renoncerez, dans un esprit filial d'obéissance et de fidélité.
Vous oubliez aussi que le NOM correctement célébré enrichit spirituellement des millions de catholique
beaucoup -sans êtres progressistes- ne souhaitent pas le retour à l'ancien rite dont ils voient bien, eux, les multiples défauts.
beaucoup ne font pas preuve du même état d'esprit d'hostilité à un retour à l'unité liturgique que vous
Votre but est-il :
réformer le mode de pensée de ceux que vous ranges dans la case "tradis" ?
Pourquoi travaillez-vous sur cette solution ?
A quelle question répond-elle ?
A celle-ci : comment arriver à un rite unique ? (exit les orientaux, ou bien subsistent-ils ? )
Qui exige un rite unique ?
Qui dans l'Eglise a reçu cette "feuille de projet" du Ciel ?
Si c'est en vous qu'est la certitude d'avori reçu tâche d'y travailler, je vous félicite de tout faire pour approfondir vos connaissances, d'étudier tous les sens des gestes liturgiques, et de respirer ce qu'est la liturgie, oeuvre vide quand les fidèles ne le sont pas, quand les fidèles sont en dehors de leur intériorité, quand ils sont du monde et pas centrés en eux, à écouter Dieu en eux.
Pour s'entendre et plaire à Dieu à un repas, il n'est pas nécessaire de faire un menu unique et identique dans tous les banquets du monde !
Vous en avez fait une hypothèse ce me semble ...
Et l'autre tactique : séparer ce qui dépend de soi, et ce qui n'en dépend pas ? Cela veut dire prier, augmenter sa vie intérieure, tout faire pour que nos prochains en aient envie en repérant la nôtre, augmenter nos connaissances de Dieu et de la vie de l'Esprit qui règne en nous, car c'est en nous qu'est le Royaume des Cieux... AUcun rite ne peut être bénéfique sans cette perfection intérieure.
Etudiez donc, et voyez ce qui est fonds du rite, et ce qui est mise en place, avec ses maladresses. Il me semble que vous confondez tout dans la même ratatouille !
Votre jeunesse excuse l'emballement qui parle et décide que "la" solution est ceci ou cela. Mais vous manquez de précision et de connaissances des gestes fondamentaux et des détails de mise en scène.
Bref, si vous faisiez le travail que Bugnini et ses adeptes n'ont pas fait, cela serait bon pour tout le monde.
Est-ce là votre mission ? Celle qui coordonnera les réformes (de l'accessoire) positives...
Alors, si nous prenions un à un les défauts que vous avez pointé dans "le rite", et que nous cherchions le point précis, son but, son sens (sympbolique et/ou direct), son ancrage dans le fond des âges, et relevions les défauts de pratique observée, dont il faut purifier le geste, nosu avancerions peu ou prou, selon le niveau des renseignements consultés et fournis.
Quand votre étude sera solide et posée, vous aurez ici des réponses, pour valider et clarifier, alors ce sera plaisir céleste de revenir au vrai sujet : la divine liturgie...