Je suis, malgré les apparences, proche de la troisième option: la néo-intransigeance.
L'Eglise doit se voir garantis ses moyens d'existence et de travailler en paix dans ses oeuvres de justice et de miséricorde. Le droit doit être le bras armé qui bloque le bras répressif s'abattant contre la maison d'Abraham. Par ailleurs, l'héritage culturel et humaniste laissé par les fidèles des générations présentes et passées doit trouver droit de cité.
Ce n'est donc pas de l'indifférentisme mais l'exigence de la présence de l'Eglise au coeur du débat public, Eglise qui se fait entendre, comme autrefois, comme l'éducatrice des peuples et comme la protectrice des libertés personnelles (notamment celle de la famille).
Cette néo-intransigeance est polymorphique et peut aboutir à la naissance d'une contre-culture catholique. La Pologne en est un excellent exemple. Après l'effondrement des institutions devant la Wehrmacht, puis durant le régime communiste, à côté du pays légal, s'était formée une contre-société dont l'Eglise fut le squelette. Le primat Wyszyński agit alors comme régent de Pologne face aux occupants successifs.
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