Il se trouve que je connais Samuel Pruvot. C'est un fils du Père Gitton avec qui j'ai pris des cours d'apologétique à Montmartresous le rectorat du Père Haezmann. Un de ses amis me présentait le cardinal Barbarin comme étant également un fils du Père Gitton.
Au détour d'une phrase, Samuel Pruvot dit ceci: "la parole libérée, l’association qui a initié et fomenté (sic) ce procès..." Voudrait faire le procès des mauvaises pratiques d'une institution, l'Eglise catholique, au lieu de juger un homme. Si même cela était, il y a depuis les procès de Touvier ou de Papon, beaucoup de procès historiques ou politiques fort contestables. Mais le fait divers a eu de tout temps une fonction sociologique et politique, changeant l'histoire des mentalités. Surtout, le procès de ces mauvaises pratiques a déjà eu lieu. Il a eu lieu avant l'accession du cardinal Barbarin à la cathèdre de Lyon. Il a concerné mgr Pican dont j'ai connu un des amis fort peu recommandable. Le cardinal Barbarin connaissait la jurisprudence. Restait pendante la question des affaires anciennes. Mais la gravité et le nombre des abus mis en cause dans celle-ci aurait dû l'inciter à une réaction énergique d'écartement du Père Preynat. Il n'en a rien été. Le cal Barbarin a laissé le Père preynat être curé de paroisse comme si de rien n'était. Voilà le vrai chef d'accusation derrière le prétexte de non dénonciation d'abus sexuels sur mineurs. Voilà l'imprudence du cardinal. Comment faut-il vous le dire? Mais il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre ni plus muet que celui qui ne veut pas parler (loi du silence dans l'Eglise au sujet de la pédophilie), et on ne peut pas donner à boire à des ânes qui n'ont pas soif (les liseurs qui s'érigent en défense de l'institution ecclésiale au mépris de la plus élémentaire humanité).
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !