de transmission du Linceul jusqu’à son apparition à Lirey en Champagne au XIVème siècle sont à l’origine d’un certain nombre d’hypothèses qui voudraient soit défendre soit contester son authenticité. Certaines sont plausibles, d’autres fantaisistes. Toutes sont fragilisées par le manque d’archives à un moment ou à un autre. Mais comme le faisait remarquer très justement Francesco Cognasso lors du premier congrès de sindonologie en 1939, « on ne pourrait résoudre le problème de l’authenticité pour aucun objet conservé dans nos musées de la manière qui a été prétendue pour le Suaire de Turin, c’est-à-dire en reconstruisant minutieusement une chaîne de témoignages de façon à remonter à travers les siècles jusqu’au témoignage des Evangiles ». Et en effet, la science archéologique et beaucoup d’autres disciplines scientifiques permettent, depuis presqu’un siècle maintenant, en particulier après l’étude de l’iconographie byzantine par Paul Vignon, de retrouver des maillons manquants ici et là, de pallier en partie le défaut de documents écrits et de plaider la cause de l’authenticité.
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