... que j’ai lu ce matin. Il est intéressant, je ne le connaissais pas.
Le problème du texte biblique de base à traduire en vernaculaire est vieux.
Je crois que pour une traduction catholique acceptable les lectures (variantes) de la Vulgate doivent toujours être prises en compte, surtout pour les divergences bien connues comme Gen. 3,15, le Ps. 109(110) et quelques autres.
La raison est claire. Le Concile de Trente a déclarée authentique le texte de la Vulgate, ce qu’il faut bien comprendre. Personne n’a prétendu que le texte de la Vulgate était parfait (du point de vue de traduction) ou beau (du point de vue littéraire). Ni même Saint-Jérôme qui était très autocritique (lire son épître 22). L’authenticité de la Vulgate veut dire que du point de vue du contenu (dogmatique) elle est inerrante, c.-à-d. que là où elle diverge de l’original elle donne une interprétation infailliblement vraie du point de vue dogmatique, même si elle n’est pas inspirée (l’original lui, est inspiré). Il est toujours possible de concilier les interprétations.
En revanche les originaux, si inspirés soient-ils, peuvent, dans leur forme actuelle, présenter des passages corrompus. La Septante a traduit un original hébreu (perdu), St-Jérôme de même. Le texte hébreu massorétique existe dans des manuscrits bien entamée notre ère. Il y a donc un décalage, ce qui doit inciter à la prudence si l’on veut prendre comme base un texte hébreu connu seulement depuis le Moyen Âge. Il n’est certainement pas plus original que l’original de la Septante, quelques 1000 ans plus tôt. La Septante a de plus des titres de noblesse non négligeables : elle était lue par les premiers chrétiens, elle est citée dans le NT notamment par saint Paul, elle a été et est utilisée dans la théologie grecque.
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