Même si ce concile de Tours n'est pas oecumenique, il s'inscrit dans une coutume constante de l'Eglise.
Ce qui m'énerve chez ceux qui exigent les lectures en langue vernaculaire n'est pas leur souci pastoral mais leurs arguments totalement faux pour justifier leurs désirs.
Comme je le disais on n'a pas attendu St-Pie X ou autre pour avoir quand c'était souhaitable des traductions ou commentaires en langue vernaculaire.
On peut aussi citer le concile de Trente qui s'inscrit dans cet usage en écrivant à la session XXII, Chapitre VIII : En quelle langue la messe doit être célébrée.
Quoique la messe contienne de grandes instructions pour les fidèles, il n'a pourtant pas été jugé à propos par les anciens Pères qu'elle fût célébrée partout en langue vulgaire. C'est pourquoi chaque église retenant en chaque lieu l'ancien usage qu'elle a pratiqué, et qui a été approuvé par la sainte Église romaine, la mère et la maîtresse de toutes les églises ; afin pourtant que les brebis de Jésus-Christ ne souffrent pas de faim, et que les petits enfants ne demandent pas du pain sans trouver qui leur en rompe, le saint concile ordonne aux pasteurs, et à tous ceux qui ont charge d'âmes, que souvent au milieu de la célébration de la messe ils expliquent eux-mêmes, ou fassent expliquer par d'autres, quelque chose de ce qui se lit à la messe, et particulièrement qu'ils s'attachent à faire entendre quelque mystère de ce très-saint sacrifice, surtout les jours de dimanches et de fêtes.
En ce qui concerne la lecture des textes et leur traduction, l'Eglise a toujours été prudente en veillant à ce que les fidèles ne disposent pas du texte seul mais également du commentaire donnant l'interprétation officielle du texte, ce qui est d'une grande sagesse, et serait valable même qujourd'hui.
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