Pour ce qui est du Curé d'Ars, il utilisait le rite parisien du missale lugdunense de l'époque. Je n'ai pas les statuts synodaux ni l'équivalent du pastorale parisiense de la région lyonnaise. Pourtant je peux vous dire que nombre de ces livres prévoyaient au prône la traduction de l'évangile du jour. Donc je suis presque sûr que le saint curé lisait cette traduction en chaire, on trouve quantité de lectionnaires latins ou latins français même avant la révolution.
Quant aux missels bilingues, ils sont très courants, de même que les semaines saintes, que ce soient les missels parisiens ou les missels romains. Ils contiennent la traduction exacte et non paraphrasée du canon et portent les imprimatur du roi, de la chancellerie etc.
N'oublions pas qu'en France on prend ses libertés vis à vis de Rome, nous étions loin d'être papôlatres.
Voici un exemple Missel romain latin français
On en trouve quantité sur google books, et plein chez les marchands.
Les traductions sont souvent très belles.
Dom Guéranger va tenter un retour en arrière, en admettant qu'il y ait un arrière.
Mais je suis d'accord avec vous, les idées qu'on se fait aujourd'hui de la participation n'ont pas grand chose à voir avec la façon dont nos arrière grands-parents suivaient la messe.
Du reste on ne me fera jamais dialoguer une messe et il m'est arrivé plus d'une fois de réciter mon chapelet à la messe.
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