C'est donc le moment ou jamais de rendre efficient dans l'intelligence ce qui est efficace dans le sacrement.
On a transformé la messe en un verbiage assourdissant, une liturgie de la parlote, où l'accomplissement du mystère Pascal n'est plus qu'anecdotique.
D'autre part, sur la route d'Emmaus, le Christ n'a pas célébré l'Eucharistie pendant qu'il enseignait les disciples sur la route, Il a attendu d'etre dans un lieu réservé, seul avec eux.
La messe est d'abord et essentiellement le lieu du renouvellement du Sacrifice, pas un cours de catéchisme pour les incroyants ou les catéchumèmes.
Quant aux fidèles, il serait bon qu'on se mettent une fois pour toute dans la tete que l'assistance à la messe n'est pas un spectacle cinèmatographique et que l'on peut donc s'y préparer par la méditation des lectures, par exemple.
Vous allez me sortir tous les archéologismes, qui ont conduit à la réforme liturgique mais, si au cours des siècles la dimension d'enseignement a peu à peu perdu de son importance pour concentrer la messe sur la célébration des Saints Mystères, "un motivo, o due, ci sarà" vous ne croyez pas?
Cet archéologisme, qui a motivé le retour à une liturgie de la parole prépondérante, a, de fait, seulement servi à justifier toutes les erreurs et toutes les horreurs imaginable!!!
Bien sur tout celà au nom de la pastorale...