et le soin que vous vous y êtes donné.
effectivement, je vous rejoins sur votre dernière remarque
3) Enfin vient la liberté physique, ou liberté d’action ou liberté vis-à-vis de la contrainte, qui est l’absence de contrainte extérieure qui nous empêche d’agir selon notre conscience. Eh bien, c’est précisément de cette liberté que les libéraux font un absolu, et c’est cette conception qu’il va nous falloir analyser et critiquer.
C'est bien de cette liberté dont je parle et selon votre analyse je serais effectivement un "libéral", mais comme je le disais précédemment Dieu ne nous a t-il pas voulu libre? Même de mal faire, ce qui donne d'ailleurs un prix à celui qui essaie de mieux faire, quelque soit sa religion.
Même baptisé Dieu n'a jamais demandé, que je sache, que nous soyons physiquement empêché de pécher ou mal faire vis à vis de Lui. Il nous met toujours face à notre conscience.
Pour l'heure je ne souscris pas aux critiques de DH, ceux qui les font n'ont-ils pas tendance à se bloquer sur la lettre ne discernant pas l'esprit, ne voyant qu'une nouveauté au mieux, une hérésie au pire. Pourtant le Seigneur nous a déjà parlé de la lettre et de l'esprit, cela devrait nous inciter à beaucoup d'humilité. Votre remarque d'analyse et critique (dans le sens non de reprocher ou condamner, mais de souligner ce qui est ambigu ou apparemment en contradiction avec le Magistère) est fondée, cela correspond à mon sens à la liberté que pourrait laisser Rome à la FSSPX et à tous les catholiques de revenir sur les fausses interprétations de Vatican II et de demander pour le coup de redéfinir ou mieux préciser ce que les Pères du concile ont voulu nous dire alors qu'ils étaient sous l'égide du Saint Esprit et ne pouvaient donc s'écarter de la Tradition Magistérielle.
Il n'est pas possible de tenir Vatican II hors du magistère de l'Église, sauf à remettre en cause l'existence même de l'Église ce qui serait absurde, il faut donc au delà l'apparence des mots trouver l'interprétation conforme à la Tradition, ce que finalement le Saint Père appelle l'herméneutique de la continuité.
Je me suis un peu éloigné de la discussion sur la liberté religieuse, mais l'analyse de celle-ci à mon sens doit se faire dans cet esprit.
cordialement
Paxtecum