Bonjour Candidus,
Merci beaucoup pour votre essai d'explication auquel je souscris.
D'une manière générale, des conceptions personnalistes, oecuménistes, inclusivistes et intégralistes neo-catholiques, qui étaient en avance sur les conceptions officielles de l'Eglise catholique, dans les années 1930, et qui ont été les principales sources d'inspiration du Concile Vatican II, en ce qu'il a de spécifique, se sont retrouvées en retard sur les conduites effectives du monde contemporain, dès les années 1960.
"Cours, catholique, la jeune Eglise est devant toi", mais cette jeune Eglise, ou cette Eglise différente, sera toujours en retard sur les idées et les valeurs dominantes du monde contemporain, en tant que post-chrétien.
Autre erreur extrêmement grave, commise sous Jean XXIII sinon par lui : l'erreur d'après laquelle, la foi catholique étant suffisamment solide ad intra, au milieu du XXÈME siècle, on peut se permettre de se lancer dans une ouverture plus bienveillante que vigilante ad extra, pour pouvoir rendre l'Eglise catholique plus attrayante ou attractive.
Mais, en réalité, comme la foi catholique et la foi des catholiques n'étaient pas aussi solides qu'on l'a cru à cette époque, il a suffi d'une ouverture ad extra impatiente, imprudente, iréniste et utopiste pour que les repères absolument indispensables à la fécondité et à la fidélité dans la foi, mais aussi à la réception et à la transmission de la foi, soient perdus de vue, encore plus qu'entre 1945 et 1960, cette perte de vue ayant souvent été perçue comme une libération, et non comme un préjudice.
Bonne journée.
Scrutator.
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