Mme Lemaitre n'avait pas le droit de diriger l'histoire des curés que vous n'avez pas lue...
Et quel culot (= courage, pertinence, audace) de demander à Luc Perrin de rédiger la dernière partie. Confiée à Pelletier, on aurait eu autre chose. Et LP ne fait pas un plaidoyer lefebvriste à reculons !
Les théologiens ont leurs catégories, mais v'là t'i pas qu'il faut que les historiens s'inclinent devant eux...
Le théologien dira que Trente s'est appliqué à la seconde partout dans la chrétienté, se fichant pas mal des sources locales. Historien des textes normatifs et de la pensée dans son empyrée, pas des sources et du nuancier... J'en pense autant du canoniste qui peut gloser sur ses textes, sans savoir si ceux-ci ont eu le moindre début d'application !
Un Professeur de ce niveau sait de quoi elle parle. Fou que vous sortiez sa thèse d'Etat, comme si vous ignoriez le reste.
J'espère que vous recevez la RHEF, pour avoir un jugement sur cette universitaire (catho romaine de gauche, d'ailleurs : on louera mon honnêteté). Et qui sait si on vous y confie des comptes rendus puisqu'on reconnaît en vous un lecteur intègre et compétent... Comprenne qui pourra.
Il en est ainsi des amis de ND de Paris.
Ca pleure quand ça brûle et ça donne son opinion sur des travaux, mais à la vérité, ça ne s'intéresse pas du tout à la connaissance patrimoniale du lieu. J'ai la liste des adhérents qui ne dépassent pas la soixantaine à l'échelle de la planète, quand à Bourges et Chartres ils sont plusieurs centaines.
Oui, mais M. Tallon n'est pas un bon catholique, etc etc.
On se fout de la profession de foi d'un historien pour donner à comprendre un concile et son application. C'est parce que Mme Lemaitre a dit dans l'émission dont j'ai mis le lien, que Trente ne concernait que fort peu les laïcs, qu'elle ne vous revient pas ?
Seul un légitimiste tradi peut parler du comte de Chambord ? Je dirais même que c'est plutôt suspect que de le savoir avant de lire le bouquin, car on ne risque pas toujours de voir des commentaires peu amènes sur l'éducation austère et démodée par Marie-Thérèse, ou son manque de sens politique dans les années 1870. Une histoire apologétique n'est pas de l'Histoire.
Et avez-vous lu ceci ? Une femme a-t-elle le droit de l'écrire ?
Mme Lemaitre, comme de rares autres, consacre toute leur vie et leurs vacances à l'Histoire. Elle ne se propose pas de recopier des gloses figées au XIXe s. ou dans le premier XXe s. Et elle sait que le point de vue pourra changer au fil des ans, qu'elle apprendra d'un historien anglais ou d'une thésard qui mettra la main sur des dossiers. Rien n'est figé en Histoire. C'est la différence avec une pensée catéchétique.
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