Comment tous ces évêques "biberonnés" au lait de la Tradition ont-ils pu se laisser séduire par les sirènes du progressisme ? Étaient-ils des loups déguisés en brebis ?
Inutile de recourir à de fumeuses théories de complots carbonariste ou judéo-maçonnique. Il suffit de se remettre dans le contexte des années 60, celui des "30 glorieuses". Les textes de Vatican II dégoulinants d'optimisme sont le reflet de cette époque qui voyait la "civilisation moderne" réaliser des bons de géants dans tous les domaines : économique, médical, technique... C'était l'époque du plein emploi, de la conquête de l'espace, tous les espoirs semblaient permis.
Ces hommes d'Église qui avaient grandi dans une Église forte et sure d'elle-même pouvaient néanmoins penser qu'en sautant dans le wagon de la modernité, celui-ci allait les conduire vers de nouveaux sommets et de nouvelles conquêtes ; ce qu'ils n'ont pas réalisé, c'est qu'ils abandonnaient le tortillard un peu poussif et ringard de la tradition scolastique pour un grand huit, certes flamboyant, mais sur le point d'entamer sa descente finale vers la voie de garage, puis vers l'enfer postmoderniste.
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