sociologue, historien ultra-contemporanéiste et (bon) journaliste, les 3 métiers ont bien des points communs spécialement quand le recours à l'archive est soit impossible, soit pauvre.
Un journaliste rassemblera des sources accessibles, fera appel à des spécialistes comme nous recourons à la bibliographie et tâchera de réfléchir.
Les 3 métiers font de même.
Une différence peut-être vient du lieu depuis lequel on parle : un journal n'est pas une chaire académique. Le journal est teinté par une grille d'interprétation, l'universitaire a ses propres inclinations mais il n'est pas tenu a priori - quoique l'académiquement correct existe et puisse peser indirectement via la carrière - de valider une ligne éditoriale préexistante.
Un ex. Nicolas Senèze est plus perfide dans La Croix que dans son livre sur l'intégrisme. Contre-exemple Ph. Levillain, personnalité académique ô combien, a construit son ouvrage sur beaucoup de poncifs et d'erreurs. Il est vrai que l'objet ne lui était pas familier.
Autre différence mais elle est plus conjoncturelle : il est rare - mais rien en soi ne l'interdit - qu'un journaliste cherche d'emblée les tendances de fond derrière l'écume de l'actualité. Toutefois c'est un constat empirique qui reste à vérifier et n'a rien de contraignant pour le journaliste qui pourrait très bien s'y intéresser. Sauf peut-être là encore que le lecteur du journaliste est peut-être plus friand d'immédiateté comme vous disiez. Là où le lecteur de l'universitaire cherche davantage les grandes tendances, la toile de fond.
Un Dreieckerland est une région où 3 pays sont frontaliers. Je prendrai donc mon miel chez le bon journaliste, le bon sociologue et l'historien compétent chacun dans leur domaine.
nb. je vois que sur ce fil, vous qui êtes aspirant journaliste si j'ai bien compris dans un autre fil, au fond nous sommes d'accord. Je n'approuve pas l'indiscrétion en soi mais vous constatez comme moi que celle-ci est bénigne quant à l'objet qu'elle (ré)expose.
La vindicte de Mgr Tissier de Mallerais envers l'oeuvre de Joseph Ratzinger est notoire et très publique. Mgr de Galarreta était sinon une surprise, plusieurs de ses homélies ont été très "dures" par le passé, mais il ne se mettait pas en porte-à-faux à l'égard du Supérieur général. Reste à savoir si les 3 signataires sont dans le même état d'esprit un mois après : C. de Prévigny a fait observer que les esprits évoluent et même que l'on ne tire pas mécaniquement telle conséquence d'une position donnée.
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