Dire que le pape est un personnage quasi divin et qu'on doit absolument lui obéir en tout ou constater que quelque chose ne va pas et en tirer la conclusion que celui qui est apparemment pape, en réalité, ne l'est donc pas, est contraire au mystère de l'Eglise. C'est absurde !
Visiblement, vous ne cessez de répéter le même type de propos pour faire la caricature d'opinions contraires aux vôtres, mais évidemment, et pour cause, sans aucun essai sérieux d'argumentation.
C'est trop facile et surtout malhonnête comme procédé. Décevant !
Personne, certainement pas moi, ne prétend que le Pape est un personnage "quasi divin". Le Pape peut être mauvais et méchant, en tant que personne humaine, mais tant qu'il maintient la foi orthodoxe, constitutive pour sa charge, il est Pape.
Mais c'est précisément parce que le Pape n'est pas un être "quasi-divin" qu'en tant que personne privée il peut tomber dans l'hérésie et perdre sa juridiction.
Le Pape est le Vicaire de Jésus-Christ et en tant que tel, d'après tous les manuels de théologie et notamment aussi, au niveau de la catéchèse pratique, le catéchisme de Saint-Pie X que j'ai cité, investi de l'autorité du Christ-même pour gouverner l'Église (nous parlions dans ce fil d'abord de lois ecclésiastiques), et notamment investi de la juridiction suprême et immédiate sur tous les pasteurs et fidèles dans leur ensemble et individuellement (définition du concile du Vatican**).
Le Pape est le chef visible de l'Église (
Ecclesiae militantis visibile caput) et le principe de son unité de foi et de communion (
perpetuum utriusque unitatis principium ac visibile fundamentum, Pastor aeternus)
C'est au contraire votre ecclésiologie, et celle de vos maîtres de pensée mal avisés ou schismatiques, qui est incompatible avec la doctrine de l'Église. Et ce n'est pas en hurlant que vous devenez convaincant.
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Si donc quelqu'un dit que le pontife romain n'a qu'une charge d'inspection ou de direction et non un pouvoir plénier et souverain de juridiction sur toute l'Eglise, non seulement en ce qui touche à la foi et aux moeurs mais encore en ce qui touche à la discipline et au gouvernement de l'Eglise répandue dans le monde entier, ou qu'il n'a que la part la plus importante et non pas la plénitude totale de ce pouvoir suprême ; ou que son pouvoir n'est pas ordinaire ni immédiat sur toutes et chacune des Eglises comme sur tous et chacun des pasteurs et des fidèles : qu'il soit anathème.(canon du chapitre III de
Pastor aeternus, 18.7.1870)