et semble bien informé.
Nous ne connaissons pas tous les tenants par ailleurs et ne liront jamais les milliers de pages des enquêtes. Tout cela est commenté à chaude. Guénois décoche une flèche en parlant de plan médiatique pour la sortie du bouquin, ce qui n'est pas faux puisque nous en parlons. Marthe n'est connue que dans un certain milieu, conciliaire conservateur. Et puis comme elle est Française...
Ce que l'on appelle plagiat en 2020 peut parfois n'être que des réminiscences ou des citations involontaires, que les hagiographes du Moyen Age connaissent très bien. Cela n'avait alors rien d'anormal, au contraire ! Plus on citait de grands auteurs sans le dire et sans même donner leur nom, mieux c'était. On n'avait pas le souci de la page blanche. On n'est pas nécessairement un Attali ou un BHL si on retrouve des citations sans renvoi de bas de page, dans ce genre de littérature très particulière. Autrefois, on méditait tellement des textes qu'on les possédait. Les moines connaissaient le psautier par coeur très tôt. Les exégètes peuvent donner le verset de n'importe quel phrase de dix mots du Nouveau Testament. Parler par citations est une manière surannée qui a pourtant mes faveurs comme celle de Lucchini. C'est plutôt une preuve de modestie, non une manière d'étaler ses lectures. Des personnes ont écrit avant nous, et bien mieux que nous ne le ferons jamais.
Il est aussi question dans l'article d'un examen médical qui remonterait à 1942. Rien, donc, après ? Cela me paraît léger si c'est le cas.
Le carme avait aussi des comptes à régler sous l'effet de vexations romaines, selon Guénois, qui écrit par allusion.
Article en pleine page, ce qui est rare pour un sujet religieux.
Il y avait aussi un articulet sur le nouveau reliquaire du Voile de la Vierge de Chartres.
La course à la sainteté n'est pas souhaitable en règle générale. Pour saint Bruno, cela a mis des siècles. Pour Charlemagne, c'est très discutable.
Le peuple canonisait à tour de bras avant le XIe siècle pour des cultes locaux (ce qui était très traditionnel...), cela ne me paraît pas souhaitable pour 2020.
L'Eglise a raison parfois d'avoir le temps ou de suspendre son jugement.
On attendra donc aussi avant de canoniser Jean Vanier. Quand il est mort, j'avais émis des doutes sur certaines choses, sur les obsèques baroques présidées par un archevêque, sur les liens topographiques entre Ourscamp (Thierry de Roucy, réduit à l'état laïc), le P. Thomas Philippe (à qui on aurait donné le bon Dieu sans confession) et lui. Triangle infernal où ne se faisaient pas que des choses édifiantes. On a entendu des témoignages de femmes aussi passées par Trosly, et je ne vois pas pourquoi elles inventeraient. Roucy était un pervers et un manipulateur, que j'aurais bien vu évêque avant de savoir tout cela tant il en imposait par son austérité et son sourire angélique.
Je fais évidemment le rapprochement gênant, pour lors, entre Marthe et certain prêtre mis en cause récemment. Elle aurait donc subi la Passion régulièrement, avec le diable pour confesseur...
Il ne manquerait plus que le passage incognito de Mitterrand, puisqu'il allait à Taizé regonfler ses batteries "spirituelles"...
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