vos analyses retiennent toujours mon attention, et pèsent beaucoup pour moi. Je suis donc touché, et heureux, de votre approbation, qui est pour moi une confirmation que je n'ai pas dû totalement me tromper (étant bien moins familier de Bellarmin que vous-même).
Merci également pour votre réponse à Jean-Paul... dont j'aimerais beaucoup qu'il puisse voir que je n'ai effectivement fait que citer Bellarmin.
Il est probable que s'il n'y avait toujours nécessité pressante de répondre de façon tranchée à certains excès, mes positions paraîtraient bien plus nuancées.
J'attendrai avec grand intérêt la traduction annotée de John de cet important traité.
Je corrige une imprécision de la synthèse que j'ai proposée :
Le 3. est improbable au vu du 1. et du 2. (c'est la réserve de Bellarmin au II,30, que je cite et explicite dans ma réponse à John).
Bien qu'il ne l'explicite pas, au vu du 1. Bellarmin tient le 3. pour faux, et du 2. pour improbable.
1. Très certain et à tenir
le pape ne peut en aucune manière errer dans son magistère, quand il définit qu'une doctrine est à tenir par l'Eglise entière
- en matière de Foi (IV,3)
- en matière morale nécessaire au Salut, ou en ce qui de soi est bon ou mauvais (IV,5)
2. Probable et pieux
le pape ne peut être hérétique comme docteur privé, en tenant avec pertinacité quelque idée contraire à la Foi (IV,6)
3. Improbable au regard du 1&2 (faux au regard du 1, improbable au regard du 2)
le pape peut tomber dans l'hérésie (II,30)
4. Cas hypothétique
Si l'improbable 3. était vrai, le plus probable alors serait peut-être que le pape tombé dans l'hérésie perde par le fait même sa mission (II,30)
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