-+IHS+-
Il y a quelque chose qui vous échappe, mon ami.
Au cours de la messe NOM quand le prêtre ouvre les hostilités, il vient de consacrer le pain, et le Corps du Christ est sur l'autel, seul ; à l'endroit que tous les regards ont déserté.
Pour cause d'agitation, finie l'adoration.
Dans le meilleur des cas, le célébrant reste, priant calmement, à la place où il a consacré et laisse le désordre et l'agitation se répandre par vague dans une église qui prend rendez-vous pour 1/ l'apéro, 2/le dimanche d'après, 3/la réunion de préparation de la prochaine messe ou de la chorale... Les enfants de chœurs, mandatés par le célébrant, vont de rang en rang pour serrer les mains d'adultes qui les regardent bizarrement...
Le diacre se précipite les dents en avant garde -souriant- pour tenter d'avoir l'air de servir à quelque chose d'autre que ce pour quoi il pourrait être utile, lui qui a femme et enfants.
Un comble si on y pense : le prêtre se sent veuf et le diacre voudrait l'être... Seigneur !
Mais ça, c'était le meilleur des cas.
Le plus courant -du moins dans mon secteur, car je suis une fidèle, malheureuse mais fidèle, de la messe NOM- c'est que le curé (les prêtres qui l'aident ne le font pas, sauf un) abandonne le Saint Sacrement sur l'autel et part serrer les pognes par les travées dans le plus grand désordre et le brouhaha. Ce qui n'exclue pas, mais alors pas du tout, ce qui précède.
Sur l'autel, le Saint-Sacrement attend son bon vouloir.
Ma foi, si cela vous convient...
Pour ma part, je préfère que le prêtre évacue cette transhumance non obligatoire et poursuive la messe.
A laquelle je communie le cas échéant, car sinon je ne communierais qu'à Pâques -et encore !
Ce qui pourrait très bien se concevoir et serait déjà merveilleux.