cher Monsieur,
Votre post pose de nombreux problèmes dans sa formulation.
1) "selon l'indult accordé en France et la recommandation de mon confesseur."
Indult le mot ne convient pas tout à fait mais c'est l'idée. Je suis plus gêné par une "recommandation" qui va à l'encontre du texte fondamental de Paul VI (1969) qui déconseille ce mode de communier longuement et accepte celui qui vous est "recommandé" comme une tolérance pour la faiblesse humaine. Sans compter qu'à cette ignorance de base, votre confesseur ajoute un mépris ouvert envers le pape Benoît XVI qui donne clairement un autre exemple.
Le rôle d'un confesseur n'est-il pas de nous faire progresser plutôt que de nous conforter dans nos faiblesses et nos insuffisances ?
2) "Les partisans du VOM n'ont pas le droit de mettre en doute la validité du NOM, sauf pour des cas exceptionnels, en en référant à l'évêque. Vous pouvez voir mon commentaire sur le site d'Americatho, concernant cette messe ahurissante."
Les partisans du VOM ne mettent pas en doute la validité du NOM, pas même ceux de la FSSPX, quand on parle du missel romain 3è édition latine de Jean-Paul II. Ils ont parfaitement le droit de faire comme les néo-liturgistes et de critiquer les insuffisances de ce missel : c'est autre chose.
Mais déjà, la messe à laquelle vous avez assisté respectait-elle scrupuleusement ce missel et ses variantes licites (nombreuses) ? Pas sûr qu'un docteur en liturgie de saint Anselme soit capable ex auditu de pouvoir le dire avant d'étudier tout ce qui a été dit et fait ...
C'est précisément ce que Mgr Coyne notait dans son commentaire de l'épouvantable néo-liturgie anarchique à laquelle il avait été confrontée par hasard. Avec le VOM, cette question ne se pose pas : on sait tout de suite.
"sauf pour des cas exceptionnels" : une autre vaste question. Je ne vais pas souvent au NOM mais presque chaque fois, j'ai vu des choses incongrues et entendu des anomalies (faux Credo parfois paganisé ce qui est un blasphème, Notre Père trafiqué, Gloria étrange, et bien pire encore comme une "concélébration" avec une pasteure luthérienne).
Je renverserai votre formule en disant que la messe Forme ordinaire fidèle est un cas exceptionnel (il y en a et je peux en témoigner aussi). C'est l'indice le plus sûr de la crise liturgique ou chaos néo-liturgique auquel on a fini par s'habituer en 40 ans. S'habituer au délit ne le rend pas légitime et juste pour autant.
3) le sermon.
C'est un plus considérable bien évidemment mais on ne peut exiger de chaque prêtre qu'il soit un autre Bossuet. On ne peut juger une messe, paradoxalement, à la qualité du sermon : un excellent sermon ne peut "rattraper" de gros vices de forme dans la liturgie eucharistique.
Bref on peut communier à une messe "ordinaire" évidemment suivant l'état intérieur dans lequel on se trouve d'une part comme pour toute messe ; si bien sûr, on n'a pas un doute fort sur la validité de la consécration par suite d'une "créativité néo-liturgique" dangereuse et enfin, en suivant l'usage traditionnel constamment recommandé par le Magistère, même si tel confesseur l'ignore.
Quand l'agenouillement n'est pas organisé, cas général, il est aisé de le faire juste avant de recevoir la communion, selon la pratique qui s'est développée depuis Jean-Paul II.
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