a inutilement fait remonter ce fil (inutilement parce que la discussion avec des abrutis et des aveuglés volontaires est inutile), ce qui n'avait pas été dans mes premières intentions (ni dans mes secondes, huhu), je réponds volontiers, chère Pietas cum Doctrina, à votre requête :
peut-être pourriez-vous pour cette discussion réitérer l'excellent résumé que vous avez publié
Voici :
1) La matière (l'imposition des mains) et la forme (la préface, appelée "prex ordinationis") ont été séparées (par l'interposition de l'imposition du livre des évangiles), de sorte que l'unité morale entre les deux a été détruite. L'imposition des mains se fait sans paroles et est séparée de la forme énoncée par une autre action qui dure plusieurs minutes (en tout cas plus que la durée d'un Notre Père, ce qui serait le maximum).
2) La forme proprement dite (explicitement désignée comme telle par son promulgateur et donc à elle seule probante "Et nunc effunde ... Spiritum principalem ...") ne désigne pas univoquement l'effet du sacrement de l'ordo, en particulier de la consécration épiscopale dont il devrait s'agir ; elle pourrait tout aussi bien se référer à une ordination diaconale ou sacerdotale, voire même à la confirmation ou à une simple bénédiction.
3) La forme contient une hérésie trinitaire, dans la mesure où le Saint-Esprit est désigné de manière modaliste comme la "force" du Père, que celui-ci confère au Fils (!), et que le Fils confère ensuite aux apôtres. La personnalité de l'Esprit Saint est ainsi annulée.
Voir le message iciMais pour tout comprendre il faut savoir faire un peu plus que lire des bouquins tradis autoréférenciels en vernaculaire.
Sat prata biberunt.
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