Je reviens de Rome et j'ai lu toute l'histoire de César Octave (devenu Auguste), et j'ai été frappé du pouvoir du peuple. Octavien a prit trois mauvaises décisions dans sa jeunesse, et ça se payait cash ! Devenu Auguste, il a à peu près tout fait juste (par rapport au peuple), et est devenu sans doute le plus grand empereur Romain.
Marc-Antoine a tout perdu en renvoyant Octavia à Rome (la soeur d'Octave) au profit de Cléopâtre. Les romains ont été ulcérés de voir qu'on puisse préférer une maîtresse orientale à une femme romaine, et il a tout perdu : popularité, respect, légions, et finalement même sa vie (Jules aussi soi-dit en passant).
Et plus je lisais cette histoire d'Auguste (maître absolu du monde, le sénat contrôlait 6 légions et lui seul 42), mais même à ce niveau de puissance, il s'inquiétait beaucoup plus du peuple que les présidents modernes, j'en étais sidéré, puisqu'en démocratie, il est de bon ton de dire que le souverain est le peuple, mais ça ressemble plus à un slogan que la réalité, ... sauf en Suisse, ou les politiciens craignent les référendums et initiatives populaires, et où les trois-quart des gens ne savent même pas qui est le président (il change chaque année, une sorte de tournus sans obtenir un poil de pouvoir de plus).
Bref, j'ai l'impression que le roi avait quand-même un peu le soucis de léguer un royaume pas trop catastrophique à ses héritiers, ce dont les élus actuels se fichent (ils ont un horizon de 4 ou 5 ans pour se faire réélire, ou plus d'horizon du tout s'ils ont été réélu).
Enfin, c'est mon impression.
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