Si vraiment je ne faisais que répéter par cœur les mêmes affirmations sans aucun argument, que ne les réfutez-vous avec des arguments au lieu de me répéter les mêmes assertions non prouvées que j'entends depuis plus d'un demi-siècle dans tous les médias officiels.
Il est vrai que j'ai fait des copier-coller, mais c'était pour vous citer des textes du magistère (de Pie XI sur le Christ Roi ou de Léon XIII sur la franc-maçonnerie) auxquels vous vous êtes bien gardé de répondre.
Et puis je vous ai aussi parlé de "Mgr Lefebvre et le Saint-Office" et vous n'y avez pas non plus répondu : le texte est trop long pour que j'en fasse un copier-coller, mais vous pouvez en trouver le texte intégral dans le n° 233 d'Itinéraires de mai 1979.
Le Saint-Office (aujourd'hui Congrégation pour la doctrine de la foi) est l'organisme pontifical chargé de veiller à la pureté de la doctrine, traquer les erreurs et leurs suppôts, leur enjoindre d'y renoncer et les condamner s'ils s'y refusent. Le cardinal placé à sa tête a le titre de pro-préfet du Saint-Office car le préfet en est le souverain pontife lui-même.
Nous sommes vraiment au cœur de notre sujet, car quand Mgr Lefebvre comparait devant le Saint-Office, c'est précisément et en premier lieu, pour y répondre de son opposition à la déclaration conciliaire Dignitatis Humanae, opposition qui lui avait valu sa condamnation (puis la dissolution de la FSSPX) dont il avait fait appel en demandant à être traduit devant la juridiction compétente en matière doctrinale, le Saint-Office.
Or que voyons-nous, et encore une fois je vous engage à relire ce texte, que voyons nous ? Bien loin de se rétracter, Mgr Lefebvre persiste et signe, il argumente en montrant combien cette doctrine insinuée par Dignitatis Humanae est contraire à la doctrine catholique. Tout serait à citer dans ce texte admirable ! Mais ce qui est intéressant, c'est la suite : à cela que répondent les juges du Saint-Office et leur chef, le cardinal Seper ? Rien ! Absolument rien ! Ils passent à autre chose et notamment les questions disciplinaires qui vont occuper tout le reste de l'année. Comme ce n'est pas vraiment du ressort du Saint-Office, on va supposer que les désobéissances de Mgr Lefebvre seraient dues à un manque de foi dans la primauté du pontife romain et sa juridiction universelle. Il est intéressant de lire comment Mgr Lefebvre se justifie de ces accusations qui ne seront finalement pas retenues, mais ce n'est pas le sujet :
Les désobéissances de Mgr Lefebvre sont postérieures à son injuste condamnation (et conséquence de l'injustice de celle-ci) et ne sauraient donc en être le motif. Le fait même que le Saint-Office abandonne le débat doctrinal sur le concile pour ne s'attacher qu'aux questions disciplinaires prouve que ses critiques du concile sont pleinement justifiées ou à tout le moins qu'elles ne méritent aucune condamnation.
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