...il est probable que le “pape” (d’Avignon) reconnu par saint Vincent Ferrier n’était pas le vrai (si tant est que l’Église a eu un vrai pape à sa tête pendant les dizaines d’années qu’a duré le grand schisme d’Occident, ce qu’Elle n’a jamais affirmé à ma connaissance).
Or, pendant toutes ces années, saint Vincent a multiplié les conversions et les miracles, au point que, lors de son procès de canonisation, l’Église n’a examiné que quelques centaines de ceux-ci. Et pourtant, Dieu sait si ce procès fut mené avec tout le soin requis.
On s’aperçoit par cet exemple que, ce qui compte aux yeux de Dieu et de l’Église, ce fut la foi, l’espérance et la charité de saint Vincent, et non les positions qu’il a cru de bonne foi devoir prendre quant à la légitimité réelle ou supposée des pontifes qui trônaient à Rome pendant toutes ces années.
En revanche, son obédience avignonaise aurait pu remettre en question sa canonisation (et qui sait ? peut-être son salut éternel) s’il s’était lui-même écarté – comme un certain Luther – de la vraie foi en l’autorité de l’Église et du successeur de Pierre.
Distinguer pour unir...
V.
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