ne saurait être dénié au Souverain Pontife, homme parmi les hommes, et comme tel libre de choisir entre le bien et le mal.
La promesse du Christ exclut que le Souverain Pontife erre.
Mais le Souverain Pontife est aussi un homme.
En tant qu'homme il bénéficie des grâces d'état, sans doute immenses, que Dieu accorde au titulaire du Souverain Pontificat;
mais, en tant qu'homme, il conserve la liberté de refuser ces grâces ou leurs effets pour choisir le mal.
Dans cette hypothèse, la promesse du Christ, qui ne peut ni se tromper ni nous tromper, exige, en logique, qu'il soit déchu du Souverain Pontificat.
Mais comme le Siège suprême ne peut être jugé par personne, nul n'a le pouvoir de constater cette déchéance.
Cette réflexion idéale n'est d'aucun secours en pratique.
Le catholique doit donc en semblable circonstance:
- prier Dieu tout d'abord, afin d'être corrigé, s'il y a lieu, de sa pensée que le Saint Père erre;
- puis s'il reste convaincu de cette errance prier que Dieu corrige le Saint Père;
- puis, s'il lui est possible, supplier, en privé, le Saint Père de se corriger;
- puis s'il estime que les paroles ou les actes du saint Père constituent un danger pour le salut des âmes exprimer ses doutes et réserves
- et surtout, s'abstenir de suivre les ordres, préceptes ou conseils du Souverain Pontife qui seraient mauvais.
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