Le chapitre 3 de Pastor Aeternus enseigne que les jugements du Siège apostolique ne peuvent être contestés par personne.
La notion de juridiction à l'œuvre est celle de ce pouvoir plénier, souverain, vraiment épiscopal, et ordinaire comme extraordinaire, qui inclut notamment l'enseignement.
Le chapitre 4 précisera qu'il est de foi que le pape peut proclamer de façon extraordinaire de sa seule autorité (ex cathedra et ex sese non autem ex consensu Ecclesiae) qu'une doctrine est de foi.
La nouveauté dans Vatican I n'est pas l'infaillibilité du magistère ex cathedra (les chapitres précédents disent bien plus, y compris du magistère ordinaire) mais son caractère dogmatique, dont le corrélat en cas de négation obstinée est l'hérésie.
Pour autant, il n'y a nulle part attestée dans Vatican I (ni même dans le magistère depuis Saint Pierre) l'existence qui vous semble logique (mais qui n'est qu'une ratiocination hors sol) d'un magistère faillible, douteux, incertain, etc.
Au contraire au chapitre 3 (et vous gagnerez à relire tout le texte) : personne ne peut remettre en question le jugement du Siège apostolique, en particulier son magistère simplement ordinaire, ou pour reprendre un vocabulaire plus récent, authentique.
De grâce, revenez au Saint-Esprit, le Christ a fondé Son Église sur Pierre, non sur Marcel.
Cela n'empêche certes pas de critiquer des gestes des papes, ou les enseignements de prêtres ou d'évêques qui ne sont pas les Successeurs de Pierre.
Mais hors de la pierre de fondation, c'est le flot qui mène à l'abîme du désespoir.
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