Bonjour et bon dimanche, New Catholic.
Je ne l'aurai pas écrit exactement comme l'auteur du texte vers lequel vous nous renvoyez, ce qui ne veut pas dire que ma formulation aurait été meilleure, mais il met le doigt, au passage, sur quelque chose qui constitue le coeur de la question, quand il parle de ceci :
"l'enseignement d'un prêtre qui ne professe pas intégralement la Foi catholique et/ou ne dénonce pas publiquement, comme il le doit, les erreurs et les fauteurs d'erreurs qui minent la Foi catholique."
L'annonce de la vérité devrait pouvoir être prioritaire, même d'une manière ou sur des matières non consensuelles, et la dénonciation des erreurs, oublis, errements, manquements, qui s'en éloignent ou qui s'y opposent, devrait pouvoir être complémentaire.
Or, dans la pratique "pastorale", le plus souvent, l'annonce de la vérité est prioritaire, mais essentiellement voire exclusivement d'une manière ou sur des matières consensuelles, et la dénonciation des erreurs, oublis, errements, manquements, qui s'en éloignent ou qui s'y opposent, est pensée et vécue comme facultative.
La dénonciation des ambiguités, imprécisions, contre-vérités, falsifications, est même perçue comme un manquement, un obstacle, à la charité, comme si la correction fraternelle était incompatible, en matière religieuse, avec la charité fraternelle.
Je crois vraiment qu'une certaine forme de reniement, sinon de trahison, des clercs, au sens large, commence à partir du moment où l'on se refuse à préciser ou à rappeler que si certaines affirmations ou explications sont vraies, cela signifie que d'autres affirmations ou explications sont fausses, même si ces dernières ne sont pas toutes également fausses ni uniquement fausses.
Bon dimanche et à bientôt.
Scrutator.
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