A Rome : le retour des cardinaux diacres, du sous diacre à l'épitre, du fanon, du chant du graduel, la disposition de l'autel, la communion à genoux, la fin des très grandes concélébrations.
Ailleurs : la possibilité enfin ouverte pour de nombreux jeunes prêtres de mettre en oeuvre une liturgie de continuité, en réintroduisant un ars celebrandi dans le génie du rite romain, qu'on ne voyait plus que dans certains monastères : la langue, le chant, les attitudes du corps (mains jointes), l'arrangement des sanctuaires, les aubes, les ornements, et aussi la messe face à Dieu, l'office divin qui enfin s'est mis à être célébré autrement qu'à la façon dont on récite le chapelet, etc. La possibilité dans aucun état d'âme qu'ont eu un certain nombre de prêtres à solenniser les célébrations liturgiques. Beaucoup de prêtres qui ont appris à célébrer en forme extra depuis le 7/7/7 ont d'ailleurs expliqué à que point cela avait influencé leur façon de voir la liturgie en général et la liturgie ordinaire en particulier. Dans un certain nombre de paroisses entre 2005 et 2013, il y a eu des mutations très fortes : des choses se sont passées au plan liturgique qui auraient été tout simplement impensables auparavant.
D'ailleurs depuis François, on voit à l'oeil nu ce que nous avons perdu. Espérons simplement que l'énergie cinétique du mouvement entamé par Benoît XVI permette de continuer à alimenter ce "nouveau mouvement liturgique".
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