Dans l’Eglise catholique, le magistère se définit comme le pouvoir que le Christ a communiqué à saint Pierre et aux apôtres, afin d’enseigner aux nations tout ce qu'Il avait lui-même enseigné durant sa vie terrestre : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre (…). Allez donc enseigner aux nations tout ce que moi-même je vous ai commandé d’observer. Voici que je suis avec vous jusqu’à la fin du monde » (Mt. 28, 18-20). Il s'agit du dépôt de la foi, clos à la mort du dernier Apôtre.
Ce pouvoir de magistère est la faculté de transmettre de façon intègre l’enseignement de Jésus-Christ et a donc un objet bien délimité. Si ce n'est pas l'Eglise qui enseigne, ce n'est pas le magistère. Si ce n'est pas le dépôt de la foi qui est enseignée, ce n'est pas non plus le magistère ! Pour qu'il y ait magistère, il faut l'élément formel, le sujet, et l'élément matériel, l'objet.
Nous disons que "le magistère (vivant) recouvre tout le magistère passé et présent, et nous nous plaçons ainsi au juste point de vue qui est celui de la constance d’une fonction toujours en vigueur, dont l’acte est défini par l’objet". Ion "se place au point de vue du sujet et prétend que le magistère (vivant) coïncide exclusivement avec le magistère d’un individu présentement en vie. (Abbé Gleize .ici).
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