On entend celui qui enseigne (le sujet), mais aussi ce qui est enseigné (l'objet). Sur ce point, je vous renvoie à la définition du magistère ordinaire universel : c’est l’accord de l’enseignement – "quod ab omnibus, quod ubique, quod semper" – ce qui est enseigné par tous, partout et toujours – qui est le critère de vérité pour le magistère ordinaire.
L’aspect essentiel ici est le « toujours » : en effet l’enseignement de l’Eglise est la vérité, dans la mesure où il est la continuation de l’enseignement du Christ, des Apôtres et de leurs successeurs : si cela vient du Christ, alors c’est vrai ; si cela ne vient pas du Christ, alors cela n’appartient pas à l’enseignement de l’Eglise ! La nouveauté a toujours été la marque de l’hérésie.
Le problème ici n'est donc pas de savoir si une autorité ecclésiastique continue aujourd'hui à enseigner, mais de savoir si ce qu'elle enseigne est ce qui a toujours et partout été enseigné dans l'Eglise. Si oui, cet enseignement est vrai et fait donc partie du magistère. Si non, cet enseignement n'est pas vrai et ne fait donc par partie du magistère de l'Eglise. Le dépôt de la foi est clos après la mort du dernier Apôtre. Après, l'Eglise ne fait qu'enseigner ce qui fait partie de ce dépôt !
"Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème!" (St Paul, épître aux Galates 1-8).
Le problème chez vous, c'est que tout vient des hommes, tout vient d'en bas et tout vient des hommes du présent, de ce qu'ils ressentent, de ce qu'ils comprennent, de ce dont ils ont envie, etc .... Au fond, il n'y a pas de transcendance !
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