Ce n'est pas, en effet, parce que dans un livre de la Bible, on décrivait le cours du soleil, que les clercs étaient en droit de se réserver le discours sur la marche du soleil !
Par ailleurs, féru de sciences — en particulier de physique, de chimie, de mathématiques, c'est le pape Benoît XIV (et non Jean Paul II en 1992, comme on l'entend trop souvent) qui autorisa les œuvres sur les nouvelles représentations du monde (donc l'héliocentrisme à cette époque), et cela en deux temps :
"- en 1741, devant la preuve optique de la trajectoire orbitale de la Terre apportée par James Bradley, il fait accorder par le Saint-Office l'imprimatur à la première édition des œuvres complètes de Galilée. Ce geste constitue une révision implicite des sentences de 1616 et 1633 sur le sujet ;
- en 1757, les ouvrages favorables à l'héliocentrisme sont autorisés, par un décret de la Congrégation de l'Index, qui retire ces ouvrages du catalogue des livres interdits" (Wikipédia).
Enfin, ces condamnations, puis cette reconnaissance, ne concernent pas le magistère de l'Eglise. Ils sont simplement des actes de gouvernement !
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