Voilà deux fois que vous mentionnez le nom de Galilée dans cette curieuse histoire du flash de la résurrection. Il aurait sommé l'Eglise de se prononcer. J'avoue que je ne vois pas à quoi vous faites référence. Dans cette affaire, si l'une des deux parties a sommé l'autre, ce n'est pas celle que vous dites.
Vous faites erreur!
Pour résumer: à l'époque de Galilée, les opinions s'affrontaient avec souvent une virulence partisane et bien peu de preuves
Dans un premier temps, le Pape Paul V, sur sollicitation de l'inquisition, censure la thèse défendue par Galilée (et par d'autres) en leur imposant de ne l'évoquer que comme une hypothèse et non comme scientifiquement démontrée.
Dans un deuxième temps, Urbain VIII, amoureux des sciences et amis de Galilée, lui demande de rédiger un ouvrage pour confronter les arguments des partisans des deux théories (héliocentrisme et géocentrisme). Galilée se sert de ce mandat papal pour écrire le "
dialogue sur les deux grands systèmes du monde" dans lequel il dénigre et tourne en ridicule les partisans du géocentrisme et, comble de la forfaiture, il demande l'imprimatur du Pape... S'estimant (à raison) trahis, Urbain VIII, en dépit de son amitié, somme Galilée de renier l'héliocentrisme et le fait enfermer. Concrètement, le reniement imposé est surtout destiné à apaiser les esprits alors que la parution du livre avait provoqué des troubles assez graves. Ensuite, en fait d'enfermement, Galilée fut assigné à résidence à Sienne puis chez lui à Florence, où il poursuivra malgré tout ses travaux sur l'héliocentrisme avec la bénédiction tacite du pape, et pourra même déroger à son isolement pour recevoir de nombreuses visites.
Il faut noter que c'est pendant cette période "d'enfermement" que Galilée a réaliser ses découvertes les plus importantes.
Alors la légende républicaine sur Galilée...