gagne-t-on beaucoup à anathématiser l'erreur, d'autatn que l'anathème porte condamnation, souvent moins de l'affirmation qui constitue l'erreur, que de celui qui professe cette affirmation, donc l'anathème frappe plus les personnes que les erreurs.
En écrivant ceci:
"Ne voulant plus entendre parler de condamnation ni d’anathème, on ne les a remplacés par rien pour tenir leur rôle, pourtant indispensable à la vie intellectuelle, à la vie sociale, à la vie religieuse", Jean Madiran pose le vrai problème.
Est-ce qu'un début de réponse ne lui est quand même pas apporté par le rôle que joue la congrégation, même ayant perdu de sa superbe et de sa suprématie, pour la doctrine de la foi, qui ne cesse de dénoncer des erreurs.
Lles encycliques pontificales pointent également du doigt les erreurs de notre temps. Dira-t-on qu'elles sont impuissantes parce que les pouvoirs civils ne reviennent pas de leurs erreurs? Le siècle est dans son rôle et l'eglise dans le sien, de ne pas se compromettre avec lui, tout en respectant la personne et l'autorité des détenteurs de ce pouvoir civil. Cela poosé, tout ne va pas bien dans le meilleur des mondes, et la réponse à la question que pose Jean Madiran doit être complétée, non par un arsenal plus menaçant, mais plus efficace.
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