Le terme "énergie" me semble ici un terme-poubelle, ce qui permet à peu près tous les amalgames et approximations voire toutes les déviances new-age.
Selon l'auteur, une intention est une énergie. L'intention en philosophie c'est la fixation de l'esprit sur un objet. La volonté dans tout ça ? Le libre-arbitre ?
La grâce, actuelle ou sanctifiante, est-elle aussi une énergie selon cette (non-)définition ?
Les relations entre personnes divines sont-elles des énergies ?
Les courants telluriques sont une énergie mesurable.
L'effet placebo est-il l'effet d'une énergie ?
La ferveur est-elle une énergie ? Il semble que l'auteur en parle lorsqu'il parle de rit et de liturgie, mais pourquoi ne pas appeler les choses par leur nom ?
L'énergie d'une personne fait-elle référence à sa vigueur (bébé vs. personne âgée), son ardeur dans l'action ou à quelque "énergie" télékinésique ou à sa force de persuasion ou à son charisme, toutes choses bien définies et pourtant distinctes ?
M'est-avis que, du point de vue de notre salut, il faudrait plutôt commencer par le catéchisme de base, et ensuite par une formation philosophique sérieuse, suivie éventuellement d'un peu de théologie de base.
"L'énergie" quant à elle me semble un autre "égout collecteur de toutes les hérésies".
Cordialement
Meneau
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