Le droit romain est parfaitement adapté à l'objet de l'Eglise qui est de garder intact le dépôt de la foi.
Pour le reste, Rome, mère du droit romain, n'était-elle une civilisation de pionniers, d'aventuriers ? Par la suite, les premiers pionniers et aventuriers étaient des latins : Italiens (songez à tous les comptoirs génois et vénitiens), Espagnols, Portugais. Et auparavant, vous aviez la formidable épopée des croisades, il est vrai dominées par des Français qui étaient alors sous le modèle du droit oral, mais sous l'impulsion initiale du pape de Rome. De même, les plus grand évangélisateurs ne furent ni allemands, ni suédois, ni anglais mais d'abord celtes, puis espagnols ou français. En revanche, les Allemands ne sont pas allés plus loin que les confins orientaux de l'Europe.
Pour ma part, je rejoindrais plutôt la conception de Valérie Bugault qui attribue à un équilibre subtile entre le droit canon et le droit commun la longue stabilité européenne, chacun faisant contre-pouvoir à l'autre, ce qui ne fut plus le cas en Angleterre où seul le droit anglo-saxon est resté et n'a fait qu'asseoir le pouvoir des forts alors que l'objet du droit est de protéger le faible.
L'expansionnisme anglais est plus une affaire de géographie que de système juridique.
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