Où avez-vous lu que j'aurais quelque chose contre la Contre-Révolution ?
Je braque simplement le projecteur sur les malentendus qui ont pu naître, notamment entre Avrillé par exemple, d'un côté, mais pas seulement, et les positions de Mgr Fellay ou de l'abbé Pflüger, de l'autre.
Ces différences de sensibilité ne sont pas conscientes et n'apparaissent que dans certaines circonstances, ce qui surprend les personnes concernées elles-mêmes. On parle alors de trahison ou autre, alors que ce n'est pas le problème.
Il faut comprendre que le catholicisme des pays voisins n'a pas subi de la même façon que nous le choc de la Révolution de 1789. Ils ont continué à vivre, et presque jusqu'à nos jours, et malgré Vatican II et le nouveau rite de 1969-70, dans des pays où survivait, pour différentes raisons, une forte ou assez forte chrétienté sociale. A bien des égards, ils n'ont pas compris que la chrétienté subsistait encore chez eux comme un poulet ou un canard sans tête.
Il n'y a pas eu chez eux de rupture brusque, qui laisse la moitié des fidèles sur le carreau. Il y a eu un lent et long alanguissement. D'un côté, ils sentent moins le poison révolutionnaire, parce que, chez eux, la société est restée plus longtemps chrétienne ; de l'autre, ils ont gardé, surtout quand ils ont malgré tout conservé un esprit traditionnel, une "connaturalité" détendue avec le christianisme.
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !