... Si vous aviez lu le bulletin des Amis de Saint François de Sale vous auriez lu ceci :
"Mgr Ginoulhiac, en déclarant que la mission des
voyants était terminée… espérait la faveur du pouvoir
politique et un archevêché avec un chapeau de cardinal.
Mgr Ginoulhiac, évêque de Grenoble, fut le premier
à persécuter les enfants au sujet de leurs secrets. Il
proclama, pour plaire à l'empereur, que leur mission
était terminée. Et traita Mélanie de folle. Il est mort
fou, jouant à la poupée et avec ses excréments…"
Et pour les autres adversaires de La Salette :
"Mgr Fava ne semble pas avoir souffert d'un excès
d'humilité en prétendant imposer sa règle de préférence
à celle donnée par la Très Sainte Vierge à Mélanie.
Mgr Fava, évêque de Grenoble… En inaugurant les
bureaux de La Croix de L'Isère, il y installa Notre-
Dame de Lourdes, méconnaissant de nouveau, vu les
circonstances, la faveur que la Très Sainte Vierge
avait faite à son diocèse. La soirée fut joyeuse dans
les bureaux et il se retira tard. Le lendemain il fut
trouvé mort sur son plancher, dévêtu, les bras tordus,
les poings crispés, les yeux, le visage, exprimant l'effroi
d'une horrible vision.
Le cardinal Perraud, pour une affaire de gros sous
où il n'est pas à son avantage, concernant un legs de
l'abbé Ronjon a Mélanie, a traduit clle-ci devant la justice
civile, pour un différend qui relevait du tribunal
ecclésiastique et devant lequel il savait ne pas pouvoir
obtenir gain de cause.
Mgr Guilbert, évêque d'Amiens, avait dit que devenu
archevêque de Bordeaux, il serait nommé cardinal.
Et il fait déjà des promesses pour quand il aura le chapeau.
Le 9 août 1889 il se trouve un peu indisposé… Le
15 août on le laisse seul un instant. Quand on revient,
on voit, à des traces, qu'il s'est accroché au tapis et aux
meubles avec désespoir. Il était mort. Au cours des
funérailles, pompeuses, la lourde bière roula du haut
du catafalque et tomba sur le sol avec un bruit de tonnerre,
répercuté sous les hautes voûtes de la cathédrale.
La foule se retira, épouvantée, et n'assista pas à l'inhumation
qui se fit de nuit.
Le cardinal Meignan, archevêque de Tours, ennemi
déclaré de la Salette, mourut subitement pendant la
nuit, alors que la veille il était en pleine santé.
Mgr Darbois, archevêque de Paris, ne croyait pas à
la Salette. Et pendant deux heures, en 1866, il avait fait
l'impossible pour amener Maximin à déclarer la fausseté
de l'apparition… Mgr Darbois partit d'un éclat de
rire. Maximin quitta l'archevêché. Cinq ans plus tard, le
18 mars 1871, Mgr Darbois était incarcéré à la prison
de la Roquette. Le 24 mai, il tombait sous les balles…
après avoir fait réparation d'honneur à Notre-Dame de
la Salette.
Le père Henri Berthier, missionnaire de la Salette,
complice de Mgr Fava, qualifiait la règle de la Sainte
Vierge (que le pape voulait leur imposer) de règle
impraticable, qui exige que les missionnaires soient
sans ambition sur la moindre des choses passagères.
Envoyé en Norvège pour une fondation, il trouva pratique
de mettre dans une ceinture autour de lui les rouleaux
d'or qu'il portait. Il tomba à l'eau, et coula à pic
sous le poids de l'or.
Mgr Henry, évêque de Grenoble, prêchait aux pèlerins,
le 14 juillet 1907, et osait les féliciter d'y être
venus en ce jour de fête nationale et mariale. Il les mettait
en garde contre le prétendu secret de Mélanie, sous
prétexte de faire approuver par Rome un office en l'honneur
de Notre-Dame de la Salette, mais surtout avec
mission d'obtenir l'étouffement du secret .Il y envoya le
chanoine Grespellier.
Le 14 juillet 1908, premier anniversaire de cette fête
nationale et mariale, le chanoine fut arrêté par la
mort, au moment où il montait prendre son chapeau
pour se rendre à la Sacrée Congrégation.
Le 14 juillet 1911, quatrième anniversaire de
cette fête nationale et mariale, Mgr Henry, sur son lit
de parade, attendait son enterrement.
Mgr Sevin, archevêque de Lyon, fut un adversaire
enragé du secret, mais ses efforts furent impuissants à le
faire mettre à l'index. Il fut frappé de mort subite, et la
décomposition s'accentua, malgré l'embaumement, à un
point terrifiant pendant toute la durée de l'exposition
sous le catafalque. L'intérieur du corps, rapporte le
docteur Leclerc qui assista à l'autopsie, était déjà rongé
par les vers.
Le cardinal Amette, archevêque de Paris, à qui la
princesse de La Tour du Pin demanda un jour, alors
qu’il se trouvait chez elle, pourquoi le pape admettant le
secret de la Salette, son éminence l'interdisait dans son
diocèse…
Il supprima même Le Pèlerin de Marie, une petite
revue dévouée à la défense de la Salette. Il fut aussi
frappé de mort subite. Son visage fut de suite ravagé
par la putréfaction, au point que l’exposition fut
impossible. Personne, dit La Croix de Paris, ne fut
admis à pénétrer dans la chambre mortuaire. Le prince
de l'Église était devenu noir comme du charbon. On ne
put lui faire la toilette des morts. Sa propre soeur fut
priée de se retirer, sans l'avoir vu.
Mgr Dechelette, évêque d'Évreux, autre ennemi de
la Salette. Même fin que le cardinal Amette.
A cette époque, plusieurs évêques et cardinaux français
se signalèrent par cette noirceur et putréfaction
immédiate lors de leur décès.
Mgr Bouange, évêque des Landes, ennemi de la
Salette. Mort subite.
Mgr d'Oultremont, évêque du Mans, qui avait à
deux reprises, dans la Semaine religieuse de son diocèse,
protesté contre le secret de la Salette : Mort subite
et obsèques au jour anniversaire de l'apparition.
Mgr Lobbedey, évêque de Moulin en 1906, évêque
d'Arras en 1911. Il avait dit à l'abbé Combe que jamais
il ne donnerait l'imprimatur à une Vie de la Bergère de
la Salette : Mort subite le 24 décembre 1916. La veille
encore, il avait fait une ordination.
Le cardinal Perraud – dont nous avons vu la cupidité
avec l'affaire de l'abbé Ronjon – vit le gouvernement
s'emparer de tous les biens de sa mense. Et il
mourut quelques jours après. Il ne lui resta pas même
le tombeau qu'il s'était fait faire à Paray-le-Monial. Par
arrêté du maire, le convoi, à son arrivée, fut conduit au
cimetière. Il est à peu près le seul évêque en France qui
ne soit pas enterré dans une église.
Le chanoine Fraiset, dans le Bulletin du diocèse de
Reims, 7 octobre 1911 et 25 mai 1912 y proclame carrément
que le secret, confié par Mélanie à Pie IX, n'est
jamais sorti du Vatican, que le tissu de grossièretés et de
sottises publiées sous le titre de Secrets de la Salette ou
Secret de Mélanie est à l'Index, et constitue un outrage
au bon sens… Un laïc, Monsieur de la Vauzelle écrivit
lettre sur lettre au cardinal Luçon, exigeant, comme
catholique, une réponse à ses questions.
Le 16 décembre 1912, le révérend père Lepidi,
maître du Sacré Palais, par une lettre au cardinal
Luçon déclare officiellement que le secret de la
Salette n'a jamais été condamné par l'Index, ni par
le Saint-Office. La réponse fut transmise à monsieur de
la Vauzelle, mais nulle rétractation dans le Bulletin de
Reims, ni dans les nombreuses Semaines religieuses qui
l'avaient reproduit. Le 19 septembre, à trois heures de
l'après-midi, commença le bombardement systématique
de la cathédrale de Reims. Le cardinal Luçon
se serait simplement exclamé : «Il s'agit là de quelques
coïncidences, parmi d'autres.»
C'est ici l'occasion de se rappeler que si l'Église, institution
divine, est parfaite et sainte, ce n'est pas toujours
le cas des hommes d'Église. De même qu'il y a
lieu de faire une distinction entre la science et les
savants, la médecine et les médecins, etc."