Pourquoi vouloir à tout prix fixer une « canonicité » impossible ?
Ce texte ne se trouve dans aucun manuscrit grec du premier millénaire. Il ne se trouve pas aucun des 9 manuscrits de la Vulgate faisant référence pour la Vulgate de Stuttgart (pas même dans le consensus d'Alcuin). Il ne se trouve pas dans 9 des 12 manuscrits de référence de la Vulgate de Merk.
Il ne se trouve pas dans la majorité des anciens lectionnaires byzantins, ni dans la majorité des Bibles grecques. Il se trouve dans le « textus receptus » (la Bible grecque d’Erasme) parce qu’il y a été ajouté après coup, mais il ne figure pas dans le texte de référence actuel chez les byzantins (édition Robinson-Pierpont).
Ce qui n’empêche qu’il figure dans la liturgie byzantine comme dans la liturgie latine traditionnelle.
Il me semble que les byzantins ont la bonne approche : ce texte fait partie de la tradition liturgique et il exprime le dogme selon la tradition. Donc il fait partie de la tradition.
Pourquoi vouloir en dire davantage ? Qu’y a-t-il de plus important, de plus authentique, que la tradition ?
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