Comment voulez-vous qu'un prêtre ayant reçu mission officielle d'enseignement dans l’Église, puisqu'il s'agit d'un des trois munera de la fonction sacerdotale, puisse publiquement dans le cadre de ses fonctions aller contre une interdiction de ce genre?
On reproche assez sur le FC aux prêtres qui professent publiquement des idées contraire à l'enseignement doctrinal ou moral de l’Église de le faire, non?
Même si un prêtre pense en conscience qu'interdire les écrits de Ste Faustine, ou le secret de la Salette, ou tout autre point de détail particulier de ce genre est une erreur, il n'enseigne pas en son nom mais au nom de l’Église.
De plus, il s'agit d'une interdiction dans une cas très particulier, ce qui est une mesure préventive contre la diffusion d'idées que l’Église considérait alors dans un cas toujours très particulier comme mauvaises ou dangereuses.
Je ne vois pas en quoi le fait que l’Église, au vu d'analyse plus poussées ou d'informations ultérieures (je ne connais absolument rien de cette histoire) ait par la suite levé cette interdiction change quoi que ce soit à la discipline en cours pendant l'interdiction. Qu'en conscience, à cet époque, vous ayez pu penser pouvoir lire ce qui était interdit, cela ne concerne que vous et votre confesseur, et cela n'aurait rien à voir avec un enseignement public par un prêtre.
De toute façon, nous sommes bien loin avec Ste Faustine d'une profession de foi officielle qui engage ceux qui la prononcent devant Dieu, l’Église et les fidèles. Je n'arrive pas à comprendre comment vous pouvez comparer des cas particuliers avec une loi universelle de l’Église et ce qu'elle implique pour ceux qui y sont soumis.
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