Et l'obéissance est due au Siège apostolique.
Le Saint Père n'est pas Dieu : il n'est que son vicaire (même s'il oublie ce titre).
Le Saint-Père, piteusement régnant, n'est qu'un moment de Rome ... et pas le plus glorieux.
A de nombreuses reprises au cours de l'histoire, des prélats, des souverains ont refusé d'obéir à des ordres du Saint-Père.
Ils ont parfois eu tort et parfois raison.
La suite a révélé ce qu'il en était.
Ce n'est jamais de gaité de coeur que l'on refuse son assentiment à une prescription pontificale, mais chacun peut faire son choix et prendre ses risques.
Lorsque Rome se contredit aussi manifestement qu'elle le fait depuis soixante ans - et TC n'en est que l'exemple le plus récent - il peut apparaître légitime et prudent de réserver son assentiment.
Trois critères sont explicités par Vincent de Lérins, pour distinguer la vérité de l'erreur.
« Le premier consiste dans l'unité de la foi à travers le temps et l'espace : « Il faut veiller avec le plus grand soin à tenir pour vrai ce qui a été cru partout, toujours et par tous », « Quod ubique, quod semper, quod ab omnibus creditum est ».
Le deuxième consiste à vérifier la cohérence du progrès dans la foi : « Il faut donc que croissent et progressent beaucoup l'intelligence, la connaissance, la sagesse de chacun des chrétiens et de tous, celle de l'individu comme celle de l’Église entière, au cours des siècles et des générations, pourvu qu'elles croissent selon leur genre propre, c'est-à-dire dans le même sens, selon le même dogme et la même pensée ».
Le troisième consiste à lire les Écritures dans la Tradition : « Le Canon divin doit être interprété selon les traditions de l'Église universelle et les règles du dogme catholique
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