Je crois avoir répondu en partie à votre question dans mon post à Regnum Galliae : les concepteurs du NOM voulaient susciter l'avénement d'une élite de super chrétiens "éveillés", débarrassés des scories d'une piété populaire qu'ils jugeaient infantile.
Quant au livre de l'abbé Barthe que je n'ai pas lu, les titres des chapitres 7, 8 et 9 que vous citez ne me posent aucun problème.
Oui, le NOM est informe, et par son amorphisme il favorise la désacralisation.
Oui, le caractère sacrificiel du rite est atténué alors que l'esprit de jouissance contemporain aurait requis qu'il fût accentué.
Mais je continue d'affirmer -textes à l'appui- que le NOM demeure conforme à "la théologie catholique de la Sainte Messe, telle qu'elle a été formulée à la XXème session du Concile de Trente" (BEC).
Si un chercheur totalement étranger à nos polémiques devait reconstituer, exclusivement à partir du texte du NOM, la nature de la théologie catholique de la messe, il retrouverait la théologie qui sous-tend le VOM, avec néanmoins des accentuations différentes.
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