* Quo Graviora est aussi un bref de Grégoire XVI, adressé aux "aux évêques de la province de Rhénanie supérieure", le 4 Octobre 1833.
* A l’origine, l'offertoire était constitué par une procession des fidèles qui présentaient les offrandes. L’unique prière d’offertoire du rite latin était la secrète, cela apparaît clairement dans le Sacramentaire Grégorien. Durant cette oraison, les fidèles chantait un psaume, le Chant d’Offertoire. Au moyen-âge, la présentation des offrandes par les fidèles disparut, et la nature ayant horreur du vide les prières de l’actuel offertoire de la forme extraordinaire sont apparues mais pendant longtemps ces prières, de différentes origines, notamment gallicane et mozarabe, n’étaient considérées que comme une dévotion privée du prêtre, elles n’appartenaient pas réellement au rite de la messe et n’étaient pas mentionnées dans le missel, un peu comme ce fut le cas des prières aux bas de l’autel pendant longtemps. Ce n’est qu’au XIVème siècle que l’offertoire tridentin actuel fut officiellement intégré au missel romain. Tout cela ne cadre pas avec le mythe d'une "messe de toujours" dont l'essentiel remonterait aux "temps apostoliques", à moins de considérer l'offertoire comme ne faisant pas partie de cet "essentiel".
S'il existe une liturgie qui pourrait, d'une certaine manière, revendiquer le titre de "messe de toujours", ce serait la "liturgie de St Jacques, frère du Seigneur", encore en vigueur en Orient, et qui est l'héritière directe de la liturgie célébrée à Jérusalem par les première communautés chrétiennes. Nous sommes loin du rite romain (dans sa forme, pas dans son essence).
* En remettant en cause l'infaillibilité de l'Eglise romaine dans sa discipline universelle et sa liturgie, vous vous placez dans la tradition janséniste du "concile" de Pistoie et vous contredisez l'enseignement lumineux de Dom Guéranger qui n'est que l'écho de la foi traditionnelle de l'Eglise dans ce domaine.
Le Père Abbé de Solesmes expliquait au sujet de la messe et de l'office de l'Immaculée Conception que "si le Pontife eût rendu obligatoire dans toute l’Église l’Office et la Messe composés par Léonard de Nogarolis, et qui avaient pour but direct d’exprimer la croyance à l’Immaculée Conception, cette mesure eût été équivalente à une définition doctrinale, puisque [...] la loi de la prière détermine la règle de ce qu’il faut croire." (Mémoire sur la question de l’Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge).
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