En fait, Notre Seigneur semblait mort, mais il ne l'était pas
Hérésie. Le Christ, vrai Dieu et vrai Homme, est réellement mort sur la Croix. Les fonctions vitales de son organisme ont cessé. Son âme s'est séparée de son corps. S'il n'était pas mort réellement, il ne serait pas réellement ressuscité. Sa Résurrection est le fondement de la foi.
Quoique toujours visible et composée de ses éléments essentiels, l’Église sera pendant tout ce temps-là comme crucifiée, comme morte et ensevelie (citation de Mgr de Ségur)
Je connais ce texte qui n'engage que son auteur. Son propos n'est pas étayé par l'Écriture Sainte contrairement à ce que vous affirmez sans argument. J'ai démontré que l'Écriture atteste que l'Église ne périra jamais. Relisez le texte de saint François de Sales (docteur de l'Église) que j'ai cité.
En outre Mgr de Ségur est dans la contradiction : si l'Église est visible et composée de ses éléments, elle est toujours vivante, et n'est donc pas morte ; or on ne peut pas être être vivant
et mort à la fois. C'est une impossibilité logique. Mgr de Ségur est plus un poète qu'un théologien. Comme vous dites, son texte est peut-être un « beau texte », maniant avec art le procédé paradoxal, mais le sens esthétique ne résout pas la question qui est d'un autre ordre.