Pour une institution comme l'Eglise, ne plus prêcher la foi, mais parler comme le monde, ne plus rendre à Dieu le vrai culte qui lui est dû, ne plus être missionnaire, pourchasser ses propres fidèles, permettre la destruction d'églises, le martyre des chrétiens dans les pays d'islam, le triomphe, même provisoire, de ses ennemis, ne plus avoir aucune influence sur des nations apostates, c'est une forme de Passion et de mort par analogie. L'expression est aussi vraie que celle qui fait du Christ "une vigne et de ses fidèles des sarments" (St Jean 15-5), de manière allégorique.
L'extrait du commentaire du psaume 36 est le suivant :
"Or, ce corps de Jésus-Christ, ou l’Eglise, ressemble à un homme: il a été jeune, et voilà qu’à la fin des siècles il jouit d’une vieillesse heureuse, de celle dont il est dit: «Ils se multiplieront dans une vieillesse féconde». Elle est multipliée en effet parmi les nations, et sa voix est comme celle d’un homme qui considère d’abord ses jeunes années, puis celles de son déclin; il considère tout, parce que l’Ecriture lui fait connaître tous ses âges; et dans un transport de joie il nous donne cet avis: « J’ai été jeune », dans le premier âge du monde, « et voilà que j’ai vieilli », car j’en suis aux derniers temps."