Sur la forme: L'emploi du terme "nous" est parfaitement justifié car, ne vous en déplaise, nous sommes plusieurs sur ce forum à partager la même analyse. Par ailleurs, le ton effronté que vous adoptez presque systématiquement sur le FC vous dessert dans la discussion, au cas où vous ne l'auriez pas déjà remarqué.
Sur le fond: Comme vous l’indiquiez : « L'idée libérale (...) conclut que l'interventionnisme ne peut que fausser la machine : il faut laisser faire la nature selon le mot de Boisguilbert (puis des physiocrates). Le rôle de l'État est de fournir le cadre juridique permettant à la liberté de s'épanouir ».
Or, si l’Eglise ne critique pas l’économie de marché, elle est en revanche beaucoup plus exigeante concernant son encadrement que la thèse « libérale » que vous présentez et qui se borne à préconiser un simple encadrement juridique pour permettre à la « liberté de s’épanouir ».
L’Eglise veut que cette liberté économique soit contrôlée et ordonnée au bien commun :
Je vous renvoie ainsi aux « lubies » -pour reprendre votre expression- contenues dans Centesimus Annus de Jean-Paul II :
« [la] société du travail libre, de l'entreprise et de la participation (…) ne s'oppose pas au marché, mais demande qu'il soit dûment contrôlé par les forces sociales et par l'Etat, de manière à garantir la satisfaction des besoins fondamentaux de toute la société. »
« Mais si par « capitalisme » on entend un système où la liberté dans le domaine économique n'est pas encadrée par un contexte juridique ferme qui la met au service de la liberté humaine intégrale et la considère comme une dimension particulière de cette dernière, dont l'axe est d'ordre éthique et religieux, alors la réponse est nettement négative ».
Il ne s’agit donc pas de donner simplement un cadre juridique au « laisser faire »…
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