Vous avez cette vision hédoniste de la liberté qui est cette capacité de faire ce que l'on veut, où l'on veut, quand on veut. Eh bien non. La vraie liberté est la liberté de faire le bien. Et la liberté implique la responsabilité et s'enracine dans la vérité.
En fait, vous utilisez le mot libéral dans le sens américain, ou dans le sens du libéralisme qu'ont condamné les Papes jusqu'à Vatican II, c'est-à-dire dans le sens de progressisme et de relativisme philosophico-intellectuel. En français, du moins dans le langage courant, le mot libéral se comprend comme s'appliquant à l'économie et il s'agit alors de laisser la concurrence s'exercer, tout en assurant à celle-ci les conditions d'une application juste et équitable.
Et ne croyez pas que le libéralisme est une idéologie comme le socialisme. Le libéral part de l'observation de la réalité pour en tirer des lois qui permettront d'orienter l'action. C'est le bon sens du commerçant ou du paysan. C'est le principe de subsidiarité qui n'empêche pas de canaliser cette liberté pour lui permettre justement de s'orienter vers le bien commun. Pas d'esclavage, d'humiliation, d'exploitation de la faiblesse de chacun. Repos dominical car tout doit concourir au salut des âmes.
En condamnant la liberté d'entreprendre comme vous le faites, il faut aussi condamner la liberté d'éducation des enfants par les parents et tant d'autres libertés qui, poussées à l'extrême voire à l'absurde, valent mieux ne pas être. Si vous acceptez que la liberté va de pair avec la responsabilité et donc la vérité, la liberté économique ne vous fera pas peur et vous ne chercherez pas à protéger les gens contre eux-mêmes.
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