Il y a quelques années on apprenait que le Cardinal Sarah avait évoqué la possibilité de réintroduire, ad libitum, dans le NOM, l'usage de l’offertoire du VOM.

Quelle drôle d’idée si l’offertoire du NOM constitue un développement organique de celui du VOM… Pourquoi réintroduire le moins à côté du plus ? La forme moins parfaite, à côté de la forme améliorée ; le gland à côté du chêne ? Pour nous faire prendre conscience de l'extraordinaire amélioration qu'a apporté la réforme liturgique à l'offertoire ?... Cette idée fait sourire.

Je crois que le cardinal avait évoqué l'idée de rendre plus visible la filiation entre les deux rites. C'est sûr que pour l'offertoire, il faut vraiment chercher les traits de ressemblance entre le père et le fils.

A moins qu’il n’y ait ici une forme d’aveu plus ou moins conscient que le second n’est pas vraiment le développement organique du premier ? Et que réintroduire le premier, c'est réintroduire des richesses qui font défaut au second. Mais qui peut sérieusement douter de cela ?

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